La climatisation à détente directe utilise « directement » le fluide réfrigérant comme fluide caloporteur pour évacuer les calories vers l'extérieur et les transmettre à l'intérieur des pièces à climatiser.
En comparaison la climatisation à eau glacée (régime d'eau autour de 6°/12°C) passe par un fluide intermédiaire, l'eau, pour transporter et transmettre les frigories aux unités de climatisation dites terminales. L'avantage (ou l'inconvénient) de la détente directe est d'éviter ce fluide « eau supplémentaire », néanmoins la technologie de transport des fluides réfrigérants est, dans certaines applications plus compliquée que celle de l'eau bien connu du simple plombier chauffagiste.
De plus, la manipulation des fluides frigorigènes est plus contraignante, de même que les problèmes de concentration (exemple dans des locaux ERP, type hôtels). La finesse de régulation est également un élément plus facile à gérer avec le fluide « eau glacée » qu'avec le fluide frigorigène, le refroidissement d'air neuf également, etc, …
Les installations de climatisation de grande taille, supérieures à 200 kW sont traditionnellement réalisées en eau glacée. Sans que ce seuil soit inamovible car les climatisations à détente directe type VRV peuvent climatiser plusieurs dizaines de locaux, voire plus quand les unités extérieures sont multipliées.
Sans que cela soit une règle, la climatisation à eau glacée sera choisie pour des applications de type tertiaire ou industriel. L'habitat sera plus équipé de climatisations à détente directe.
Cette règle est remise en question de plus en plus car dans l'habitat, les besoins de chauffage à eau chaude couverts avec pompe à chaleur sont également chose commune.
La pompe à chaleur (climatiseur réversible) étant classée dans les équipements à énergie renouvelable du fait du COP produit et de la basse température utilisée avec des planchers chauffants par exemple.