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- Chauffage fioul condensation
- Le chauffage fioul condensation : solution réglementaire
Décembre 2021
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APPROCHE TECHNIQUE
- Les brûleurs modulants : sur une chaudière à condensation, le brûleur modulant fioul domestique ajuste en permanence la puissance aux besoins réels en chaleur. Les cycles de fonctionnement sont considérablement allongés, les économies d'énergie induites réelles et, de fait, les émissions de GES réduites. Les technologies par atomiseur ou par pompe modulante assurent un rendement maximum en modulant sur une plage de 50 à 100%. Les brûleurs qui ont recourt à l'évaporation du fioul par flamme froide modulent de 25 à 100% et peuvent atteindre une puissance minimale de 3 kW.
- Les émissions de CO : la combustion du fioul domestique est considérée comme exempte de CO. Les dernières technologies des brûleurs fioul à pulvérisation mécanique, avec la surveillance de flamme par cellule photorésistante, les mettent dans la quasi-impossibilité d'en produire.
- Les émissions de NOx : la recirculation des produits de combustion dans les brûleurs fioul domestique réduit les émissions de NOx de près de 30%. De plus, les NOx ne se forment pas en présence d'une basse température de flamme (≤ 1 200 °C).
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FAQ
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ASPECTS REGLEMENTAIRES
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REGLES ET OUTILS DE CONCEPTION ET DE REALISATION
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PRODUITS RECOMMANDES
Le chauffage fioul condensation : solution réglementaire
En France 4 millions de foyers sont chauffés avec le fioul. C'est dire que le marché du remplacement est énorme, à condition de se donner des objectifs énergétiques. Dans la construction neuve également, la performance énergétique est de mise pour atteindre des niveaux de basse consommation, et les générateurs de type chaudière à condensation sont privilégiés de par les choix techniques et réglementaires (RT 2012, ErP, …).
Très utilisée dans le logement collectif, la chaudière gaz à condensation se développe rapidement dans le logement individuel, elle devrait totalement y supplanter à terme les chaudières basse température. Désormais le fioul domestique est de plus en plus « propre », avec une teneur en soufre qui diminue de plus en plus (1000 ppm au maximum pour le FOD avec une tendance décroissante vers 500 ppm - 0.05% de soufre). Citons la dernière génération de fioul notamment le Cristal Power : un fioul quasiment sans soufre puisqu’il en contient moins de 50 ppm (parties par million) au lieu de 1000 ppm sur le marché français actuel.
La chaudière fioul condensation peut désormais se développer amplement, tout autant que la chaudière à condensation gaz. Dans le neuf comme dans l'existant, les solutions chaudières fioul à condensation seules ou associées aux EnR (Energies Renouvelables) comme le solaire sont des solutions à très haute efficacité énergétique et de plus en plus respectueuses de l'environnement.
Rappelons simplement qu'il y a 30 ans une maison nécessitait 3000 à 4000 litres de FOD/an, alors qu'aujourd'hui avec des niveaux de BBC cette consommation est réduite entre 600 et 800 litres/an ! De plus, sur le plan environnemental les niveaux d'émissions de CO2, ou de NOx du bâtiment ont été considérablement réduits et minimisés.
Notons également que dans l'habitat neuf répondant à la réglementation thermique 2012, une maison individuelle avec une solution mixte « chaudière fioul condensation + panneaux solaires » consomme en moyenne pour le chauffage seulement 300 litres de fioul/an – source Association Chauffage Fioul.
Technologie fioul condensation et performances des brûleurs modulants
Si le fioul domestique devient une énergie de plus en plus propre, si les chaudières à condensation sont de plus en plus efficientes de par leur conception, signalons également les performances accrues au niveaux des brûleurs :
Source Association Chauffage Fioul
Chaudière fioul condensation et surfaces d'échange Inox-Crossal
Pour résister à l'agressivité des condensats, l'emploi de l'acier inoxydable est impératif. Celui-ci a l'avantage de donner des formes optimales aux surfaces d'échange. Une transmission efficace de la chaleur des produits de la combustion vers l'eau du chauffage suppose un contact étroit des fumées avec les surfaces d'échange. L'optimisation de cet échange et donc de la récupération de calories est obtenue par des surfaces d'échange Inox-Radial Viessmann et ce par un principe de transmissions calorifiques laminaires.
Transmissions calorifiques laminaires des surfaces d'échange - Inox-Radial Viessmann - L'écartement des spires est de 0,8 mm
Ce principe de transmission calorifique laminaire est obtenu avec les surfaces d'échange Inox-Radial constituées à partir d'un tube rectangulaire enroulé en spirale. Des emboutissages spéciaux assurent un écart de 0,8 mm entre les spires. Cet écart adapté aux conditions spéciales de circulation des produits de la combustion induit, à l'intérieur de l'interstice, un flux laminaire sans couche limite et entraînant des transmissions calorifiques d'une remarquable qualité.
Les fumées au départ à 900°C environ peuvent ainsi descendre à une température de moins de 50°C sur une longueur de 36 mm seulement. Dans le cas le plus favorable, les fumées sortant de la chaudière atteignent une température qui ne dépasse que de 3,5°C environ celle du retour chaudière !