
Quelle que soit sa provenance, l’eau pure n’existe pas. Selon ses sources d’approvisionnement et son origine géographique, elle contient un certain nombre d’éléments qui altèrent sa qualité et génèrent des désordres.
Ces désordres tels que le tartre, les boues, la corrosion et les bactéries, finissent par entraver le bon fonctionnement des circuits d’eau qui alimentent les circuits climatiques (chaud et froid).
L’incidence de tous ces désordres de l’eau est loin d’être anecdotique. Chiffres à l’appui, voici quelques exemples de leurs effets négatifs sur les installations qui impactent le confort des usagers, la pérennité des équipements et la performance énergétique des bâtiments en faisant grimper à la fois les coûts de consommation d’énergie et les coûts de maintenance.
- L’eau est globalement la même, mais équipements ont bien changé ! C’est donc une nécessité technique.
- Les fabricants de matériel thermique l’imposent : ils ont de tout temps donné des conseils sur la qualité d’eau au contact de leurs équipements (notices d’installation, conditions de garantie…) et s’appuient sur les bonnes pratiques professionnelles (pose de pot à boues sur le retour de boucle, compteur d’appoint…).
- Quand à votre métier, les normes imposant des consommations énergétiques de plus en plus basses aux bâtiment, vous voilà responsable de la performance des installations que vous concevez, posez, rénovez…(rôle de sachant, devoir de conseil, responsabilité juridique, garantie décennale…).
Traiter l’eau des circuits fermés permet d’assurer le rendement des installations de chauffage individuelles ou collectives, de vous mettre en conformité avec les bonnes pratiques, et de bénéficier des garanties constructeurs ou de vous dégager de responsabilités indues.
Pour ces raisons, un traitement de l’eau doit toujours être proposé, en neuf comme en rénovation.